Qu’est-ce qui fait un bon pitch ?
Certainement pas le seul fait de suivre tous les conseils pour « créer un pitch en cinq étapes »…
Bien que ces conseils soient utiles à l’heure de construire votre argumentaire.
Mais si votre objectif est de créer un pitch de présentation en vous assurant qu’on se souvienne – positivement ! – de vous…
Découvrez les 4 secrets que je vous dévoile dans cet article : ils sont la clé d’un pitch qui se démarque !
Sommaire
1. Pourquoi avoir un bon pitch est important ?
Avant de nous lancer dans la réponse à cette question, rappelons-nous rapidement de la définition du pitch :
En résumé, un pitch est une courte présentation impactante d’un projet, d’un produit ou d’un service.
Il peut également s’agir d’une présentation de soi-même, dans le cas d’un entretien d’embauche par exemple.
Le but du pitch ?
Convaincre en peu de phrases, tout en donnant les informations essentielles du thème même du pitch.
On y est ?
Alors penchons-nous de ce pas sur les bénéfices d’avoir un bon pitch sous le coude, car cette technique de communication est extrêmement utile dans toutes sortes de situations.
Vous êtes entrepreneur·e ?
Si c’est votre cas, vous vendez probablement un produit ou un service, n’est-ce pas ?
Alors vous savez, comme moi, que les occasions de parler de votre offre sont nombreuses :
Dès le moment où l’on vous demande ce que vous faites dans la vie, la porte est grande ouverte.
Eh bien voilà justement la première des raisons pour lesquelles vous devez savoir pitcher votre projet, votre produit ou votre service :
Pour pouvoir en parler de manière convaincante à chaque fois que vous rencontrez une personne que votre projet pourrait intéresser, qui pourrait devenir client ou avoir une influence ou un rôle dans le développement de votre business, par exemple.
En tant qu’entrepreneur, être toujours prêt est la clé :
On ne sait jamais quand on va tomber sur la personne que l’on attendait pour faire avancer nos projets !
Mais en plus de cette première – et excellente – raison, avoir un pitch efficace permet de :
- Développer son réseau avec agilité
- Participer à des événements et y marquer les esprits
- Se connecter à de nouveaux clients en éveillant leur curiosité en un rien de temps
- Animer des ateliers et des masterclass en connaissant son sujet sur le bout des doigts
- Se faire interviewer pour un podcast et savoir expliquer ce que vous faites en quelques mots efficaces
- Rencontrer un investisseur ou une entreprise qui vous intéresse pour une éventuelle collaboration…
Bref, vous m’avez comprise :
Le pitch de présentation, c’est le must de l’entrepreneur !
Et en plus, si vous suivez les conseils qui suivent, créer – et répandre ! – votre propre pitch va même devenir fun !
Parole de Coach business : à partir du moment où vous vous approprierez votre pitch – notamment grâce au storytelling, comme on le verra plus tard – vous serez beaucoup à l’aise avec le fait de parler de votre projet !
Alors, comment faire pour s’amuser et être super efficace avec son propre pitch ?
En 2 étapes, voici comment faire :
Étape 1 : Si vous voulez connaître les bases essentielles à la construction même d’un pitch hyper percutant et particulièrement court, découvrez dès maintenant la technique de l’Elevator Pitch.
Étape 2 : Si vous voulez apprendre à livrer votre pitch d’une façon qui marquera les esprits, c’est exactement ce que nous allons voir dès maintenant.
Alors ami·es entrepreneur·es, à vos calepins !
2. Les 4 secrets bien gardés pour réussir un pitch efficace
a. Amusez-vous !
Ce premier conseil ne vous paraît pas sérieux ?
Et pourtant, c’est celui qui vous garantira le plus grand succès lorsque vous commencerez à jouer votre pitch !
Oui, je dis bien « jouer », parce que la première des attitudes à adopter – et ce, dès l’étape de la construction de votre pitch – est celle du jeu.
Je m’explique :
En premier lieu, rappelons-nous que nos projets, aussi importants soient-ils, ne représentent généralement pas une question de vie ou de mort.
Même s’il se peut que vous ayez investi tout votre argent dans cette entreprise, par exemple, tout ce que nous vivons n’est qu’une expérience.
(Oui, c’est ma casquette de coach en méditation qui s’invite ici, le temps de vous faire comprendre ma vision profonde de l’entrepreneuriat.)
Alors ma proposition est la suivante :
Abordez votre projet – et tout ce qu’il implique en termes d’investissements, de relations, d’apprentissages – comme une expérience extrêmement enrichissante.
Et à partir de cette attitude mentale ouverte et ludique, demandez-vous :
Comment est-ce que je peux rendre cette aventure la plus intéressante possible, pour moi et pour les autres ?
Plus concrètement, voici ce que je vous conseille :
- À l’étape de la construction de votre pitch, choisissez les mots qui résonnent le plus justement avec votre personnalité. N’essayez surtout pas de copier-coller un exemple de pitch déjà pré-construit : faites en sorte que votre pitch ne ressemble qu’à une seule personne : vous-même. Comment faire pour arriver à ce résultat ? Si vous ne connaissez pas les fondamentaux du pitch, rappelez-vous de consulter l’article sur l’Elevator Pitch. Et à partir de ces conseils, brainstormez pour affiner et vous approprier réellement votre texte. Vous pouvez, par exemple, commencer par écrire un pitch plus générique. Puis, en un second temps, le réécrire avec des mots qui s’accordent mieux à votre personnalité.
- Lorsque votre texte sera prêt, il sera l’heure de le livrer. Pour vous préparer à cette deuxième étape, entraînez-vous à jouer avec ce texte. Ce que je veux dire par là, c’est qu’au lieu d’essayer de l’apprendre simplement par coeur et de le rabâcher, incarnez-le. Vivez-le ! Sentez ce que vous racontez et mettez-y votre passion, votre désir de faire connaître ce qui vous tient à coeur ! Montrez la valeur de votre projet et de ce que vous pouvez apporter. À ce moment-là, n’hésitez pas à changer certains mots et exemples pour d’autres qui vous correspondent mieux. Enfin, invitez l’improvisation dans cet exercice : une fois que vous aurez mémorisé les idées-clés de votre pitch, adaptez-le au moment où vous le jouez. D’ailleurs, pour vous y exercer, faites-le plusieurs fois avec des amis en l’adaptant à la situation.
Est-ce que vous comprenez mieux le concept de jeu que je vous propose ici ?
Je peux vous assurer une chose : plus vous jouerez, plus vous vous approprierez votre pitch, et plus vous laisserez le stress et le trac derrière vous !
b. Faites entrer votre auditoire dans votre univers
Soyons clairs : un client, un investisseur ou un collaborateur qui adhère réellement à votre projet, produit ou service est une personne qui apprécie l’univers unique que vous lui proposez.
Alors bien sûr, si vous vendez un service de conception de tableaux Excel, par exemple, c’est sûrement votre expertise qui entrera plutôt en jeu que votre univers.
Mais quoi qu’il en soit, rappelez-vous d’un point essentiel : il y a peu de chances pour que vous soyez la seule personne à proposer… le service que vous proposez.
Alors l’une des clés fondamentales pour un pitch efficace et qui se démarque, c’est d’y raconter une histoire unique.
Ici, je parle évidemment de vous servir du storytelling pour éveiller l’intérêt de votre cible : une notion que j’ai approfondie dans l’article sur l’Elevator Pitch.
Mais pour la résumer ici :
Aujourd’hui, plus personne n’a envie d’entendre de simples arguments de vente bateaux.
Le public – votre interlocuteur – a besoin d’entrer dans une histoire, de sentir votre passion pour ce que vous proposez, de se sentir directement interpellé par un pitch et de pouvoir faire le lien avec sa propre histoire.
Alors le pitch parfait, aujourd’hui, ce n’est plus vraiment une question de structure idéale.
Au contraire, il s’agit plutôt de se démarquer et misant sur ce qui fait de vous et de votre projet une offre…
Pas comme les autres.
c. Prenez votre temps
Vous avez bien lu : je vous suggère fortement d’apprendre à livrer votre pitch en prenant votre temps, alors que tout monde suggère que ce dernier doit être livré en quelques mini minutes.
Pourquoi cet affront à la loi du pitch ?
Parce que si vous vous précipitez, vous ne vous donnez pas l’opportunité de proposer votre univers à votre interlocuteur.
Mais attention, comprenez-moi bien :
L’idée même d’un pitch efficace est qu’il soit court.
C’est donc, évidemment, sur une courte présentation que vous apprendrez à bien poser vos phrases, le plus clairement possible.
Dans le même ordre de pensée, rappelez-vous d’utilisez des termes faciles, tout en vous accordant au vocabulaire de votre domaine, bien entendu.
Mais retenez ceci :
Faites respirer votre présentation. Si vous prenez le temps de dire votre pitch, vous donnerez une impression de confiance, et ce sera plus agréable à recevoir !
Et avant de passer au dernier conseil, voici une astuce bonus :
Exercez-vous à utiliser la puissance du silence dans votre pitch (instauré par de très courtes pauses).
Je m’explique :
Si vous commencez votre pitch par une accroche qui interpelle votre interlocuteur – une affirmation étonnante, par exemple – faites une pause (de 3 secondes) après avoir terminé cette phrase. Donnez-lui envie que la suite arrive.
Imaginez :
Vous êtes face à votre auditoire et vous lancez :
« Je n’ai jamais réellement su ouvrir un robinet. »
Silence.
Que pensez-vous qu’il se passe dans la tête de vos interlocuteurs ?
« Hein ? Comment ça ? »
Paf ! Vous avez toute l’attention dont vous avez besoin pour livrer votre pitch.
Alors bien sûr, l’idée n’est pas de dire n’importe quoi… qui n’ait aucun rapport avec votre sujet.
Cette intro de robinet fonctionnerait si vous vendez un nouveau système de robinetterie révolutionnaire, par exemple !
Mais l’idée, en bref, est celle-ci :
Utilisez votre storytelling – l’histoire que vous choisirez de raconter – et, pour votre accroche, pensez à une phrase qui pourrait surprendre ou étonner n’importe qui. Juste après l’avoir prononcée, faites une pause avant de continuer.
Effet garanti !
d. Travaillez votre chute
Enfin, on termine avec la chute !
Oui, la conclusion de votre pitch doit résonner de façon positive et invitante :
Rappelez-vous que vos interlocuteurs se souviendront surtout de l’impression des derniers mots qui vous aurez prononcés.
Alors si tout le monde insiste sur l’importance de l’accroche, soulignons également l’essentiel d’une bonne chute !
Surtout, ne terminez pas sur un problème, mais toujours sur une solution, une bonne anecdote ou une invitation à l’échange, en interpellant et en faisant de la place à votre interlocuteur, par exemple.
Dans tous les cas, au moment de conclure, soyez sûr de donner envie d’en savoir plus sur votre projet, pour inciter à la conversation.
Les mots-clés de la chute de votre pitch sont donc les suivants :
Ouverture, solution, invitation à l’échange.
Et enfin, un dernier conseil :
N’oubliez pas l’option de vous faire accompagner dans la création des communications de votre projet pour passer à la vitesse supérieure. Découvrez mon programme Impact Story mettez votre histoire au cœur de votre succès !
0 commentaires